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vendredi 3 juin 2011

Alain Cazabonne : propos incongrus à l’égard des élus de l’opposition

La loi de Godwin

D'après Wikipedia : "La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu’il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l’unité.


Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure peut amener à remplacer des arguments par des analogies extrêmes. L'exemple le plus courant consiste à comparer le thème de la discussion avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi et de fasciste (« facho »)".

Alain Cazabonne a-t-il atteint le point Godwin ce jour là ?

Pour rédiger ce post, afin d’éviter toute forme de procès,  j’ai attendu le compte rendu officiel de la séance du Conseil municipal du 27 avril 2011, on peut voir la vidéo sur le site de la Mairie ici (vidéos n°3 et 4) le passage en question ICI.

Voici une partie de la discussion sur la délibération n°3 du Conseil municipal du 27 avril 2011 :

Approbation du principe de la cession d'une parcelle communale à l'Association Musulmane de Talence – Promesse d'achat

Le contexte : Les élus de l'opposition critiquent la forme et le flou du texte de la délibération, le principe d'une vente du terrain plutôt que d'une location à long terme...

Mme GRESLARD : Nous précisons bien que c'est la condition de vente et non pas le projet, que ce soit très clair pour tout le monde.

M. LE MAIRE : Tout à fait. Je vous le dis tout de suite, je ne vous compare pas à la personne que je vais citer, c’est la démarche. Adolphe HITLER, lorsqu’il est devenu chancelier, avait dit à ses S.A.

Mme GRESLARD : Pardon ?

M. LE MAIRE : Laissez moi terminer, avait dit à ses S.A, c'est les services de sections d’assaut - j'ai bien précisé que je ne vous comparais pas à lui, je parle de la démarche - avait précisé ses sections d'assaut : « Il n’est pas interdit d’aller à l’église, vous pouvez aller à l’église ».

M. AMBRY : Vous pourriez avoir un autre exemple que celui que vous avez cité ?

M. LE MAIRE : Or, ils ne pouvaient pas y aller en uniforme et à côté, le port de l’uniforme était obligatoire. Je ne suis pas contre, mais je ferai tout ce que je peux pour ne pas que cela se fasse.


Sans commentaire… 

"Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre"...

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