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mercredi 31 décembre 2014

A vélo sur le cours de la Libération

Question orale posée au cours du Conseil municipal du 3 juillet 2014


À vélo sur le cours de la libération entre le lycée Victor Louis et le supermarché Casino

M. CONTE : Sur le cours de la Libération, entre le lycée Victor Louis et le supermarché Casino, sur la chaussée empruntée par les automobiles, il n’y a aucun pictogramme indiquant la présence de vélos.
Sur le trottoir, existe une bande qui, il y a plusieurs mois, comportait des pictogrammes signalant qu’il s’agissait d’une bande cyclable. Lesdits pictogrammes ont disparu, semblant signifier que la bande n’est plus cyclable, avec pour conséquence que les cycles empruntant la bande se trouveraient en infraction, car présumés roulant sur le trottoir, ce qui est interdit par le Code de la route.
En cas d’accident, quid des responsabilités ?
La Municipalité, ainsi que la Communauté Urbaine, doivent impérativement s’emparer de ce problème et apporter des solutions. De son côté, que va faire la Municipalité ?

M. GELLE : Vous avez totalement raison. Il y a un dysfonctionnement dans le concept de l'aménagement qui a été réalisé, dans sa conception originelle, puisqu’à l’usage nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des conflits sur les points de rétrécissement, notamment derrière les arrêts de bus et les abribus. En effet, nous avions des conflits entre les vélos et les piétons.
D’autre part, la largeur de la bande cyclable n’était pas conforme aux règles et aux normes. Il a donc fallu supprimer les pictogrammes, ce qui veut dire qu’il n’y a pas, sur cette portion là, dans le sens que vous avez indiqué, d’aménagement cyclable, ce qui n’est absolument pas satisfaisant.
D’une part, il va falloir que la CUB revoie sa copie. D’autre part, concernant les responsabilités, cela veut dire que la circulation des vélos se passe dans la circulation générale sur la chaussée, pour cette portion-là.

De manière plus globale, lors de l'aménagement entre le rond-point du McDonald’s pour faire simple et Casino, nous nous sommes rendu compte que les aménagements conçus par nos amis ingénieurs de la CUB, qui nous ont « vendu » malgré nos réticences les arrêts de bus en pleine chaussée, notamment pour ralentir la vitesse des autres véhicules, s’avèrent tout ralentir. J’ai été entre guillemets «convaincu» par les services de
la CUB, notamment pour des questions d'accessibilité. Le fait d’avoir des arrêts de bus sur la chaussée générale permet d'avoir des hauteurs de bordures qui autorisent un accès facilité, pour les personnes à mobilité réduite.
Pour autant, nous avons des effets pervers, notamment celui de bloquer toute la circulation, ainsi que celle des autres bus, des cars du département et des ramassages privés des collèges etc qui fait que ce tronçon-là est complètement saturé, notamment aux heures de pointe, du fait des temps de montée et de descente des élèves du lycée Victor Louis.
Nous avons saisi la CUB, pour leur demander d’imaginer des aménagements complémentaires en vue de résoudre ces problèmes-là, mais également pour aménager un tourne-à-gauche au niveau du Casino, afin que les bus puissent être stockés en partie axiale et ne pas bloquer la circulation générale. 
De manière plus globale, nous allons saisir la CUB et mettre cela dans le contrat de «codéveloppement», pour revoir de façon plus générale l'aménagement entre le Mc Donald’s et Casino. Nous avons constaté que la structure de la chaussée s’est fortement dégradée et très rapidement, ce qui est extrêmement surprenant. Enfin, il faudra récupérer de l’espace pour un aménagement cyclable, au détriment de cette bande centrale, qui présente des comportements anormaux.

M. CONTE : Je serai bref. Nous restons toujours dans le «responsable, mais pas coupable». C’est comme pour les trains qui sont trop larges, il va falloir raboter tous les quais, mais personne n’est responsable.
Que s’est-il passé ? Combien a coûté cet aménagement ? Il a été mal conçu, cela a coûté beaucoup d’argent et il va falloir recommencer ! On me dit ici que nous sommes soucieux des deniers publics et en fait nous organisons le gaspillage !

M. LE MAIRE : En dehors du règlement intérieur, exceptionnellement, vous pouvez intervenir.

M. DELLU : Justement, les Conseils Communaux dont on a parlé tout à l'heure, ont été l’occasion, il y a 9 ou 10 ans, c'était Monsieur MONFERIER qui présidait le Conseil Communal, d’évoquer par anticipation, puisqu’à l’époque, il ne s’agissait que d’esquisses, ce genre de problèmes et notamment, je m’en souviens très bien, des questions des riverains sur les tracés des pistes cyclables sur les trottoirs, en particulier aux débouchés directs des sorties de garages. Par voie de conséquence, il a été dit : «Ce ne sont pas des pistes cyclables, parce qu’elles sont sur les trottoirs», ce qui était probablement une réponse réglementaire.
En attendant, nous avions tout de même posé ces problèmes et aujourd'hui, 10 ans après, on se dit que finalement cela n’a pas fonctionné. Comme quoi, cela montre que les Conseils Communaux peuvent être utiles, à condition d’en tenir compte.

Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre...

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