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dimanche 16 mars 2014

Le FMI admet que l’austérité aggrave les inégalités sociales - On ne le savait pas !!!

Exercice de mémoire : 


1) qui dirige le FMI ? (La DROITE) 


2) Qui applique les politiques austéritaires imposées par ce même FMI (+Bruxelles) ? (La -pseudo- GAUCHE) 


3) Qui nous raconte vouloir lutter contre les inégalités sociales au niveau municipal ? (La DROITE et la fausse GAUCHE)...


On nous prendrait pas pour des débiles ???





Des experts du Fonds monétaire international (FMI) ont estimé jeudi que l’austérité mise en oeuvre dans certains pays riches, parfois sous la pression du Fonds lui-même, avait contribué à creuser des inégalités sociales.« La vaste consolidation budgétaire en cours dans plusieurs économies a fait naître des inquiétudes liées à son impact potentiel sur les inégalités », admettent les économistes du FMI dans leur rapport sur les inégalités, le deuxième de l’institution en moins de trois semaines. Selon eux, les plans d’économies budgétaires conduisent traditionnellement à des pertes d’emplois, qui ont tendance à renforcer les inégalités au détriment des moins favorisés, dont les revenus dépendent quasi exclusivement de leurs salaires.


Le FMI, qui négocie actuellement un plan d’aide avec l’Ukraine, a déjà reconnu qu’il avait sous-estimé l’impact de l’austérité sur la croissance, mais c’est la première fois qu’il évoque ses effets sur les inégalités sociales.


Les pauvres écopent davantage

Le rapport, qui ne représente pas la position officielle du Fonds, se penche notamment sur l’Europe, où cinq pays plombés par leur dette publique, dont la Grèce ou l’Irlande, ont dû se soumettre à des cures d’austérité en échange de l’aide de Bruxelles et du FMI. Selon ces experts, les inégalités ont augmenté dans environ la moitié des pays européens qui ont mené des ajustements budgétaires entre 2007 et 2012. Sur cette période, les 10 % les plus pauvres ont ainsi proportionnellement perdu plus de revenus que les classes moyennes en Grèce, et même plus que les 10 % les plus riches en Italie, selon le document.

S’inquiétant d’une montée générale des inégalités, les experts du Fonds préconisent des mesures qui sortent de la boîte à outils traditionnelle de l’institution. Afin d’épargner les programmes d’aide sociaux, ils suggèrent ainsi « d’augmenter les dépenses publiques à visées sociales » et de s’appuyer davantage sur une fiscalité plus progressive qui reviendrait à imposer les plus riches.

Les pays avec des taux d’imposition sur le revenu uniforme pourraient ainsi envisager des « taux plus élevés sur les plus hauts revenus que pour les classes moyennes », selon le rapport. Le Fonds appelle également à une hausse de l’imposition sur la propriété foncière, qui cible par nature les ménages plus aisés. « Ces taxes sont équitables et efficaces et il y a une marge considérable pour les augmenter dans de nombreux pays », indique le rapport.


 Source : Le Devoir
Commentaire : Le FMI sait très bien que les programmes qu'il impose engendrent la pauvreté et le creusement des inégalités sociales. Ces programmes ont été imposés au Tiers-Monde dès le début des années 1980. Leurs conséquences sociales dramatiques ont été mises en lumière dès 1987. Alors, que le FMI ne nous raconte pas qu'il découvre aujourd'hui ces conséquences néfastes et qu'il conseille la mise en oeuvre de politiques "sociales". Ce discours n'a pour seul objectif que "d'amuser la galerie" et rien d'autre. Pour nous, il signifie : continuer à vous serrer la ceinture !

Faire vivre la politique et non pas faire de la politique pour en vivre...

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